Alors ce que je vais vous dire ici, je l’ai pris en note directement lors de la réunion (ouais, on a pris l’option prise de notes finalement), en buvant les paroles de la chef du service des fiv de notre hôpital, et du biologiste qui s’occupe de tout ce bordel, donc normalement, c’est du fiable. Je ne vais pas vous donner les informations que pour ma part j’ai pu trouver sur des blogs ou des sites bien mieux fait que le mien, juste ce que j’ai appris de nouveau ou de plus précis que ce que je savais. Bien sûr, ces informations valent principalement pour notre hôpital qui est l’hôpital de Sèvres, mais certains éléments doivent se retrouver assez fréquemment.
spermato

Le côté administratif du truc 

-Il faut toujours prévoir de faire ses examens quinze jours avant la date présumée des règles, parce que certains labo demandent quinze jours pour donner les résultats, et que ceux-ci peuvent présenter un problème qui ferait que le traitement aurait été commencé pour rien. Donc il faut s’organiser.

– On peut faire autant de tentatives qu’on veut, ou que les médecins veulent bien. Mais seules quatre sont remboursées par la sécu. Les embryons congelés, c’est du bonus, ça compte pas comme une tentative.

– Le compteur des tentatives est remis à zéro pour chaque enfant.
– On peut être remboursé jusqu’à son 43ème anniversaire.

– la prise en charge des frais à 100% arrive sous la forme d’une lettre, pas d’un formulaire. Donc c’est une lettre qui fera qu’on ne payera rien à la pharmacie.

Le déroulement de la fiv 

– C’est lors du deuxième rendez-vous que normalement le médecin nous remet les ordonnances pour le traitement et la feuille de route qui nous indique assez précisément la marche à suivre pour le traitement, quand prendre ses rendez-vous, etc.

– L’hôpital est fermé en décembre, donc si on a ses règles entre le 24 novembre et le 09 décembre, on est prié de passer son chemin et de refaire la queue pour le prochain cycle.

– Le traitement hormonal peut provoquer des saignements lors des dix premiers jours du cycle.

– Les injections doivent se faire entre 15h et minuit, avec un battement d’une à deux heures d’un jour sur l’autre si on ne peut pas faire autrement, mais ps plus. Sauf pour ovitrelle, qui doit être faite à l’heure dite très précisément.

– La ponction se fait à jeun depuis la veille car sous anesthésie générale.
– Le truc génial: on est en arrêt maladie le jour de la ponction, le lendemain, et le surlendemain pour le transfert, youhou! Pas besoin de louvoyer pour avoir son jour!

– Pour les messieurs, il est possible de conserver du sperme par avance si l’on craint une défaillance le jour J, mais il faut prévenir, et quand même donner même un mini échantillon le jour de la ponction.

– Lors de la ponction, on est tellement dans les vap qu’on ne se souvient pas de ce qu’on nous a dit, donc on nous laisse une feuille comme à un cas social sur le lit pour qu’à notre réveil on sache quand même ce qui s’est passé! moi, ça m’a fait penser à Kaspard Hauser mais bon…

La suite, c’est si on est enceinte, et j’ai peur que ça me prote la poisse de vous le noter maintenant (et ouais, la vie m’a rendu superstitieuse, ça craint du boudin!)

On a aussi appris que l’on pouvait prendre rendez-vous avec le biologiste pour avoir plus d’explication si on le voulait et que le taux de réussite variait vraiment d’une femme à une autre mais que si l’on remplissait toutes les conditions requises il pouvait aller jusqu’à un bon 40% (ça fait rêver….).

Et pour finir, on a eu un mini stage accéléré de piqûre pour pouvoir se piquer soi-même, ce que j’ai trouvé vachement sympa! En plus, vu qu’on nous a donné les ordonnaces pour les seringues et les aiguilles, ainsi que pour un patch anesthesiant pour la peau, valait mieux ps la sécher en fait cette réunion!

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